Du haut de son perchoir, l'enfant regardait le village. Calme, au creux de la nuit, aucun bruit. Nanako ferma les yeux, elle sentait le vent faire glisser ses cheveux dans les airs. Elle leva le bras, rouvrit les yeux et, claqua les doigts. Une explosion sans précédent, en moins d'une minute tout était de feu et de flammes. Très vite, des cris, des pleures. Nanako resta là, sans bouger, sans expression, à regarder son oeuvre. Elle sauta et durant sa chute se transforma quelques peu en chaleur, ce qui la ralentit pour éviter l'accident.
Elle avança dans la rue, elle ressemblait à un monstre. Son regard vide, ses longs cheveux tombant, son pas lent autour de ces gens affolés. Beaucoup n'était pas mort, toutes les maisons avaient explosé, mais aussi étrange que ce soit des dizaines de personnes couraient et appelaient à l'aide. Le gaz n'a pas dû se faufiler partout, c'est ce que se dit Nanako. Un homme qui courait fonça dans l'épaule de Nanako, qui naturellement disparu dans les flammes pour réapparaître ensuite. L'homme se retourna, choqué, il prit quelques secondes à la reconnaître ... " LA FILLE DU FEU " Nanako se stoppa, ce cri attira la foule.  

Lorsque l'homme cria et que la foule s'approcha. Nanako comprit qu'elle n'avait pas été assez patiente avant de claquer les doigts. Il y avait quand même beaucoup de gens en vie. La patience n'a jamais été son fort.

Elle prit la décision, sans vraiment réfléchir à d'autres options, de tuer tout le monde qu'elle verrait ici bas. Leur vie sont détruites de plusieurs manières à tous et à toutes. Physique, mentale et bientôt plus une trace de mobilier. Une façon d’abréger leur souffrance en quelques sortes. Nanako ferma les yeux et se concentra, et quelques secondes avant de se prendre la foule armée d'objets trouvés par ci par là, tous les humains autour d'elle s'embrasèrent. Elle avança et dés qu'elle sentait la chaleur humaine, l'humain prenait feu. Où qu'ils soient dans le village, de ci de là, les hommes et femmes devenaient un à un des torches humaines courant dans tous les sens. Tout allait si vite, on aurait presque dit qu'ils n'avaient jamais existé.

Tous partirent, très vite ils ne se retrouvèrent que tous les deux au milieu du village en flammes. L'enfant ne bougeait pas, son visage était sans expression comme si son cerveau s'était déconnecté. C'était un peu le cas, elle ne voulait, pouvait pas supporter la mort de temps de personnes, c'était son côté humain. Son monstre était le coupable. Alors pour supporter ce genre de paradoxe, elle avait l'habitude de se vider de tout. Nanako se concentrait dans les crépitements du feu. Puis la présence de Kira l’interpella, rien que ça lui fit remémoré le visage de ses victimes. Elle tomba sur les genoux et baissa le regard.