Prénom - Nanako Nom - Ouna Surnom - « Princess of Fire », « Le démon aux yeux rouges » et pour les plus intimes Nana ou Nao. Âge réel - 17 années. Âge d'apparence - De même. Date de Naissance - 11 août. Nationalité - Étrangère. Orientation sexuelle - Bisexuelle à préférence hétérosexuelle. Lieu de résidence - Vagabonde, le plus souvent à Stromclouds Valley. Objectif - Ne pas se faire attraper par les forces des armées, mais elle ne s'inquiète pas trop pour ça non plus. Peut-être retrouver d'anciennes connaissances.

Physiologie

Taille - 1mètre 60.
Poids - Une quarantaine de kilos.
Couleur des yeux - Rouge sang.
Couleur des cheveux - Noire ébène.
Groupe Sanguin - Inconnu.

Description - Des pupilles écarlates aux reflets enflammés, la princesse assise sur son trône de braises a, comme le veut la race humaine, grandit en quelques années. Son regard froid, fier, doux, chaleureux selon son humeur, donné par les traits de sa peau blanche comme neige contrastée par sa chevelure ébène, n'a pourtant pas tellement changé. Mais ce sont surtout ses yeux qui restent et resteront sûrement aussi grands et absorbants que ceux des enfants. De par ses souvenirs affreux et sanglants, mais aussi ses moments heureux, elle voit et remarque à la fois grâce à ses deux grandes pupilles noires trônant dans du sang ovale. Sa fine bouche ne montre pas souvent même une once de plaisir, et lorsque cela arrive, ses pommettes remontent, pour laisser place à un sincère sourire. Comme égérie de la femme, sa poitrine et ses hanches sont de formes considérées idéales par la société, toutes deux dessinées avec raffinement. Elle reste fine, svelte, pour lui permettre des mouvements rapides et fins et tous se mettent d'accord pour dire que c'est un beau brin de jeune femme.

Autres -

Psychologie

Aime - Son Tigre, dans un premier temps, qui fait presque parti d'elle, son frère, bien entendu, et la nourriture, aussi sucrée que salée, que sa race a le privilège de ressentir, à l'inverse des vampires. Dans un autre registre et aussi étrange que cela soit ; l'eau. Autant la pluie que la mer, la princesse du feu adore ce liquide limpide, bien que ce dernier est le pire ennemi de son propre élément et qu'il l'affaiblie plus que tout au monde.
Déteste - Encore les choses qu'elle aime se compte, encore celles qu'elle déteste sont innombrables. Ça passe par les réactions de certaines personnes, leurs idéologies, mais par contre en aucun cas leur race - ce détail, elle s'en fiche éperdument - on peut parler aussi de sa famille, des préjugés, de l'ennui, de l'abandon... etc.
Passe-temps - Brûler les maisons des villes voisines avec un plaisir et une imagination sans fin, comme la vengeance de son enfance et des personnes qu'ils l'ont délaissée. Voler les différentes confiseries, pâtisseries et autres boutiques alimentaires de leurs biens quand un petit creux lui vient. Se promener seule dans les rues sombres des citées considérées comme dangereuses, Nanako aime l'adrénaline et tous les soucis qu'elle engendre ou qu'il faut engendrer pour l'atteindre.
Tics -

Description - [5lignes minimum]

• Capacités

Race - Humain maudit - Utilisation de la Pyrokinésie
Camp - Neutre

Statut hiérarchique dans l’armée/meute/gang - Ne fait pas partie de tout ça, pour l'instant.

Pouvoir(s) - Contrôle du Feu. Cela depuis son plus jeune âge, d'après ses parents défunts il s'agirait d'un don divin de la part de forces obscures encore inconnues de l'homme. Elle contrôle à la perfection, comme un allongement de son corps, elle joue, le modélise et le créer comme elle le souhaite. Mais bien sur il y a toujours une tache qui fait crasse sur un tableau, dans ce cas présent ; L'Eau. La jeune fille ne sait nager, ce liquide affaiblit son corps, ses capacités et stop son pouvoir. [...]

Arme(s) ou objet(s) particuliers - /
Monture(s) - /

Familier(s) - « Tigre ». Ce n'est qu'un pseudonyme, mais il n’apprécie juste pas son prénom efféminé, il reste donc silencieux à ce sujet. Comme son surnom l'indique, ce familier est un tigre. Un long et grand félin, une bête monstrueuse et majestueuse à très mauvais caractère. Il parle et pense comme un être humain et n’aime pas être considéré comme une pauvre bête. Le Tigre, a plusieurs formes, tout comme les lycans. La première est la plus commune, c’est celle d’un tigre de taille à peu près normal, en effet il est un peu plus grand, de façon a pouvoir porter sa maîtresse. La seconde, et dernière, est une forme effrayante car il se retrouve alors avec des canines surdimensionnées et sa taille décuplée. Il ne contrôle pas cette forme, elle arrive une fois par an au hasard d'une nuit de pleine lune et lors des émotions intensives et douloureuses. Dans les deux cas, il ne se souvient jamais de ce qu'il se passe. En ce qui concerne son pelage, il change selon la température et la saison, tout comme les lapins, l’été il est de couleurs chaudes (marron, orange, noir, beige/jaune…) et l’hiver il devient alors d’une blancheur immaculée. En tout temps, par contre, il garde ses rayures noires. Pour ce qui est de la relation qu’il entretient avec Nanako, elle est plus avancée qu’un simple maître/animal ou monture. Ils ne se le disent pas, mais s’apprécient énormément. Pour eux deux, c’est mieux qu’une famille. Il est sage et la surveille, l’aide, dans ses périples, parfois même la protège –malgré qu’elle en est peu besoin-. Ayant une connaissance accrue de la magie, le Tigre lui a apprit à contrôler ses pouvoirs, sans son aide, on ne sait où la Princesse du feu serait aujourd’hui.

Biographie -

C’est une histoire d’une autre génération, le genre qui disparaît avec
le temps. C’est les mémoires d’une petite de ce monde qui essaye de
dépasser la moyenne. Une « Wanted ». Personne n’en a
connaissance et personne n’a essayé de comprendre cette histoire.
Ca n’intéresse pas, ce n’est qu’un être parmi tant d’autres.
On n’a jamais voulu d’elle. Qu’elle crève, qu’on n’en parle plus.

E N F A N C E
■♚■

« x. Devenir quelqu’un qu’on craint tellement que ça en devienne du respect.
x. … Tu te sens trop bien pour nous ? Salope, tu mérites que les trottoirs. »

Cette soirée s’est finit comme à l’accoutumée, par des coups de ceintures à ne plus se sentir frissonner. Ce connard de Ducan ne voulait juste pas que j’ai un meilleur avenir que lui, il l’avait décidé le jour de mon arrivée. Pour lui, ce jour maudit était celui qu’il aurait le plus voulu éviter, plus que celui de son propre enterrement, parce qu’il devait désormais sortir un peu de monnaie de sa poche pour une fille qu’il n’aura pas créé avec ses avantages masculins. Sa pauvre poche d’ouvrier, il était dégouté de cette société, alors qu’elle était surement à son apogée. A cette époque, pas de tentions. Toutes les races vivaient en harmonie, c’était tellement facile de passé d’un pays à un autre que les touristes passaient leur temps à venir dans les villes d’à côté. Nous on venait pas nous voir, ça ferait tache.

La demeure de tante Oaats était une vieille bicoque qui aujourd’hui a dû s’écrouler. Les fondations ne tenaient qu’à un fil déjà à cette époque. Elles étaient majoritairement en bois, un vieux bois de couleurs claires à certains endroits, et sombres à d’autres. Ils ont dû prendre ce qu’il y avait sous la main pour le faire, ce sanctuaire. Les rats erraient sans peur sous nos lits, le mien en particulier. En effet, on m’avait laissé le grenier, l’endroit le plus sombre et poussiéreux de la maison. Mon lit devait toujours être fait et « propre », comment voulait-elle que cet endroit soit propre ? A mon plus grand désarroi, même lorsque je lavais l’endroit, il restait plus sale que jamais. Je n’y passais pas le plus clair de mon temps de toute façon… Les corvées étaient à terminer avant que je puisse monter me reposer. Des corvées de toutes sortes et de tout le monde. J’étais la domestique et je ne pouvais rien dire. La peur attire la haine, la haine attire la douleur, la douleur attire la peur. Que dire de plus ?

Les souvenirs me hantent, les soirées pouvaient être longues lorsque Ducan buvait un coup de trop, je laisse jouer votre imagination. Le craque pourrait me pourfendre de sa pesante épée si j’osais raconter.

« La baignoire était froide. Parfois je jouais de mes pouvoirs divins, on l’avait remarqué. Tante voulait le cacher, le garder pour elle, qu’on ne me traite, moi et les personnes qui m’entourent, de sorciers diaboliques. C'était sa réputation. Elle savait que ça énerverait Ducan si je jouais des flammes devant lui. Mais il l’a apprit quand même, par hasard, mais quand même. Alors, l’eau, par logique, était une chose qui m’affaiblissait énormément. Il le remarqua vite ça aussi. Il décida d’en prendre part. La baignoire était donc froide. L’eau était gelée, mais lui, ça ne le dérangeait pas. Alors ça l’amusait, il passait contre mon dos, sa peau était ignoble. Je le haïssais, j’espérais sa mort chaque jour. Tante apprit ce qu’il me faisait qu’il ne lui faisait plus. Ca l’énervait elle aussi. Elle n’était pas si douce, mais elle fut encore plus rugueuse. Elle était détestable elle aussi. A lui, elle ne disait rien, ou parfois, mais elle s’en prenait une, moins forte que les miennes, mais une quand même. A moi, elle me faisait souffrir, mais elle ne voulait pas m’en parler, ce sujet était tabou et elle laissait faire. Au bout d’un moment, elle prit plaisir à se venger, elle n’avait plus que ça. J’aurai aimé lui rendre, sa vengeance et ce que me faisait Oncle Ducan. Mais je ne pouvais pas. Les deux filles, des jumelles, commencèrent à leur tour, en voyant leurs parents s’énervés contre et pour moi, à se venger en m’accusant de tous leurs problèmes quotidiens et familiales. Elles me traitaient comme une paillasse, je ne méritais pas leurs poupées ou leurs habits. Un simple kimono rouge avec des fleurs de couleurs chaudes était mon trésor, il m’avait été offert par ma défunte mère. Un jour, elles étaient allées jouer dans les marais avec, pour ne pas salir leurs habits elles utilisèrent le mien. Ca m’a énervé, j’ai brûlé leurs poupées. Les enfants du quartier m’ont vu, les rumeurs ont couru. Les tomates me tombaient dessus à chaque coin de rue. »

Une enfance douloureuse, qu’on ne souhaite à personne. Entre le viole et l’esclavage, l’amour est interdit. Nanako subira ce genre de procédés pendant cinq années consécutives, de ses propres cinq ans à ses dix ans.

Ce jour là, il faisait chaud, c’était un jour d’été qu’on allait oublier, comme tous les autres jours de l’année. Nanako se cachait tel un rat, entre les ruelles, pour éviter les diverses ordures qu’on lui jetait d’habitude. Par hasard, en courant à toutes vitesses elle percuta une femme d’un certain âge, elles tombèrent toutes les deux. A ce moment la dame ne savait en aucun point qui l’avait percuté et par amabilité elle commença une phrase de politesse ; « Pas de mal ? ... » Elle se frottait doucement le front et releva la tête vers l’autre personne, qui s’était mise à la fixer avec ses grands yeux rouges, une peur affreuse se lisait dans son regard. Va-t-elle crier à l’aide ? se demandait Nanako. Ses craintes étaient fondées, après un bref instant où les deux personnes avaient stabilisé leur regard l’un dans l’autre, la femme hurla au diable de toutes ses forces. Ce qui fit naturellement fuir la petite aux cheveux ténébreux. Arrivée chez elle, toute essoufflée, elle attira l’attention d’Oncle Ducan qui s’approcha directement d’elle, de façon contrarié, comme à son habitude. Il lui attrapa le poignet et la plaqua au mur.

« Encore des problèmes hein ?! Sale putain, tu vas nous attirer des ennuis ! Tu fais peur aux gens avec tes yeux rouges sangs et tes cheveux noirs comme l’horreur ! Tu mériterais que je te laisse crever dans les marais ! » disait-il, lui tirant les cheveux de son autre main en lui crachant au visage. Il la lâcha ensuite, en la jetant contre l’autre mur. « Va sortir les ordures. » ordonna-t-il pour finir.

Après cet accrochage assez courant pourtant, Nanako eut comme un déclique. Elle ne voulait plus passé son temps à se cacher dans un endroit pire que celui qu’elle fuit. Elle se décida, une fuite, c'était la meilleure solution.

[...]

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